Grande découverte, lecteur!! Découverte fantastique et merveilleuse de ma nouvelle série préférée du moment. J'en ai toujours beaucoup, des séries préférées du moment, mais celle là, elle est très très forte, et elle est faite rien que pour moi.
Vous voyez, Dr Who ? Ben ça n'a rien à voir :D
Pardon, je fais des blagues débiles avec moi-même. Peut-être que je devrais commencer par vous donner le nom de cette nouvelle super coolitude au lieu de raconter plein de conneries. Donc.
Justified. Raylan Givens vient du Kentucky. Raylan Givens a une tête pas possible (au début, vous vous direz "Rha, mais c'est quoi ce type, on dirait Ken..." Ca vous passera). Il a une petite mèche de cow-boy, un chapeau de cow-boy et une démarche de cow-boy, et il est totalement furieux et pas tout à fait stable, ce qui fait qu'il a parfois un regard de démon. Raylan Givens, si j'étais pas non-mais-alors-carrément-rangée-des-voitures, oh là là, loin de moi l'idée d'aller commenter les fesses des gens, ah, mais voyons quelle infâmie, j'ai passé l'âge, c'est très puéril et superficiel, aurait mérité à 100% l'ajout un tag "backside" à ce post. Allez, soyons fous, ajoutons un tag backside à ce post, ça fait super longtemps.
Raylan Givens a quitté son bled il y a un moment (note spéciale à F: son bled, c'est Austin Nevada, mais dans le Kentucky. Note à tous les autres, son bled, il fait peur, et il n'y a que des hillbillies bizarre qui y habitent. Des hillbillies et des rednecks. Salopette en jean, transpiration, marcel blanc qui est jaune grisâtre depuis 1986... Des gens dont vous pensez (à juste titre) qu'ils ont deux/trois ex-épouses enterrés dans le jardin). Raylan Givens n'aime plus du tout le Kentucky, car le Kentucky, c'est disgrâcieux, car il hait son père et car il en a soupé des gens qui prennent deux douches par an. Lui, il met de l'eau de cologne de cow-boy propre.
Sauf que comme un gros malin, Raylan Givens (je m'en lasse pas. Ca se prononce "raaaaaaylon" suivi d'un léger soupir) tire sur un type (un mafioso miamien puant) et le tue. Un type qu'il aimait pas. C'était "Justified" (d'où le titre de la série), mais c'était limite de chez limite. Raylan Givens, il tire sur les gens. Sans hésiter trop trop trop non plus. On peut pas dire que ce soit exactement Gandhi. Mais ce n'est pas non plus un gros abruti, ni un militant de la NRA. C'est a priori le gunslinger de the Dark Tower, mais en plus jeune (ne me citez pas, c'est pas moi qui l'ai dit). Bref, du coup, adieu Miami, mutation et retour dans le Kentucky pourri. Où il retrouve
-Un nouveau boss, le chef de son service de marshals (oui, il est marshal, j'ai oublié de le préciser), qui est absolument génial comme personnage, phlegmatique et blasé, avec des répliques qui tuent. Il est joué par Nick Searcy. Sa photo sur IMDb est déjà assez révélatrice.
-Ava, qui était amoureuse de lui au collège et qui... est du Kentucky. J'adore son accent, j'adore son attitude, Ava, elle me plaît. Ca se prononce "eille-vah" la plupart du temps avec un regard de pervers et un ton plein de concupiscence (Oui, de concupiscence, car c'est bien connu, les hillbillies sont concupiscents. Je peux redire concupiscent ?)
-Winona, son ancienne femme, qui est oh là là tellement jolie qu'elle fait presque mal aux yeux. Aussi elle s'habille en tailleurs stricts, et j'adore les tailleurs stricts. C'est joli. C'est la classe. Winona, elle est très belle. Elle est aussi un peu chiante.
-Boyd. Je ne vais rien vous dire sur Boyd, ça serait trop d'infos, je pense (ça marche ? ça vous donne envie de regarder ?)...
Donc voilà. Il faut regarder Justified, AU MOINS jusqu'à l'absolument génial épisode 08 de la saison 1. C'est vraiment cool, et c'est drôle, et j'aime vachement la musique du générique (plutôt du générique de fin, parce que le générique du début, c'est la même chose, à savoir du blue-grass, mais avec du rap dessus, et il faut pas trop déconner non plus). C'est aussi assez violent, surtout à la fin de la saison 1 (je suis au début de la 2, là) et ça tire dans tous les coins. Jusqu'à l'épisode 8, ça ne se tape pas dessus ou presque pas, mais après il y a quand même quelques passages assez durs. Ca ne fait pas dans la dentelle, c'est un western. Moi, j'adore. Je pense qu'il vaut mieux regarder en VOST, aussi, comme à peu près tout, mais ça encore plus que le reste.
Des bisous !
What is this blog all about?
The main purpose of this blog is to give an overview of the things I do, in my everyday life, in order to improve my English. Since I am a very lazy person, I mostly read, and watch movies, and do things which make it possible for me to improve my vocabulary, my grammar and my accent without getting bored... So this blog is going to be about the books I read, the movies I watch, and some other things which I find relevant (or not)...
I hope you'll like it! Don't hesitate to leave comments if you have any suggestions concerning what I should write about!!
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dimanche 27 janvier 2013
lundi 14 janvier 2013
Depravity
Bon, alors donc, autant le dire tout de suite, quand je dis "demain", j'entend "dans trois jours", on ne va pas commencer à pinailler pour des détails. Mais chose promise chose due, aujourd'hui, 5 trucs que j'aime moins avec la musique électronique. On notera, parce que c'est important, que c'est en fait plutôt 5 trucs que j'aime moins avec les clubs allemands ou belges qui passent de la musique électronique, et non 5 trucs que j'aime moins avec la musique en elle même.
1. Je crois que j'ai un souci fondamental, à savoir que les gens qui écoutent du métal sont cool, mais je n'aime pas du tout la musique (j'ai tout tenté, et avec la meilleure volonté du monde), alors que les gens qui aiment la techno sont des hipsters pénibles, mais j'aime beaucoup ce qu'ils écoutent. Je pense que ça doit faire de moi une hipster pénible, il ne faut pas se voiler la face. J'ai quand même toujours l'impression que... les anglais disent "it's not my crowd". C'est exactement l'impression que j'ai avec les fans de techno. D'un autre côté, ce n'est pas bien grave : la musique est tellement cool que ça ne m'empêche pas de sortir quand j'en ai envie, et des fois, il y en a des sympas quand même.
2. Même veine que le point n°1 : les gens qui écoutent du métal sont accueillants. Tu peux sortir dans une boîte toute bizarre avec que des gens habillés en noir avec des lentilles "pupilles de chèvre", ils viennent, ils discutent, et ils ne te posent pas de question sur la tête que tu as, même si tu ressemble à une comptable en goguette. Par contre, va en boîte ou à un festival pas en mini-jupe, et les gens insistent pour que tu te couvre de paillettes et que tu danses comme de fou : "Tu danses pas ? Danse ! Tu veux pas danser ? Ca se voit que c'est pas ton genre de musique !". Moi, comme expliqué dans le post précédent, je ne suis pas une Partynudel. J'aime bien être là, bouger un peu mes pieds, mais je suis pas Shakira, bordel, et je n'ai de comptes à rendre à personne. Dois-je indiquer à nouveau que danser quand on est une fille et qu'on fait 15 cm de plus que la moyenne des gens, c'est généralement embarrassant de bien des manières ?
Il faut noter cela dit que c'est un souci moins important en Allemagne qu'en Belgique, car en Allemagne, l'âge moyen dans les clubs est un peu plus élevé. ILoveTechno à Gand, les gens ont entre 18 ans et 18 ans-et-demi. SonneMondSterne, les gens ont entre 18 et 60 ans.
3. La relation bizarre et pas très saine avec la drogue. On en parle beaucoup ("Ecstasy, one for me", comme dirait Boysnoize) On en prend, aussi, pas mal (enfin, pas moi, hein...) En tous cas j'en avais plus ou moins jamais vu (en tout cas jamais en aussi grande quantité) que depuis que je sors un peu. Là, j'entend mon lecteur dire "oui, m'enfin, justement, si tu sortais pas avant, ça n'a rien de surprenant." C'est un argument valide, mais quand même.
Une fois, à ILT à Gand, justement, on était derrière un groupe de 5 jeunes (de 5 plus jeunes que moi, en tous cas) qui fumaient fumaient fumaient. Comme je suis une petite nature et qu'il faisait une chaleur à crever, je suis tombée dans les pommes. Quand je me suis réveillée, j'étais toujours dans la salle, il faisait toujours 50°, et les gens devant fumaient toujours autant. Il nous a fallu bien 10 minutes, à N et moi, pour réussir à sortir de là (j'admet, il a principalement fallu 10 minutes à N pour se traîner mon poids mort jusqu'à la porte, sachant que je faisais une moyenne de 5 pas avant de retomber par terre). On a été obligé de rester encore deux bonnes heures au festival, parce qu'on devait prendre le premier train pour rentrer à Bruxelles. Je devais ressembler grosso modo à Nosferatu, mais il y a un type qui a jugé nécessaire de venir me dire que je devrais danser plus et m'amuser. Il a eu de la chance que je ne lui croque pas la carotide, ce con.
4. Le côté adolescent attardé, personne ne me comprend, nous sommes les seuls à être cools, la société, elle pue. Peut-être dû au fait que le public à une moyenne d'âge de 18 ans, comme indiqué plus tôt, mais quand même. Genre le dernier truc de Birdy Nam Nam qui dit "I'm going wild for the night, f*** being polite". Oui. Alors oui. Mais enfin, quand même "f*** being polite"... Ca m'irrite. Moi, je ferais plutôt des remix de the Mamas and the Papas. Cela dit, j'adore Birdy Nam Nam, et celle là, elle est très bien.
5.La Drum'n'Bass. Enfin, soyons précis : c'est la Drum'n'Bass qui ne m'aime pas. Parce qu'en fait, moi je trouve ça vraiment coolos et assez intéressant. Mais pour quelqu'un qui déjà n'est pas Shakira sur du Shakira, et qui ne sait, généralement, pas quoi faire de ses bras, c'est super super chaud, vraiment. Aussi, ça se dit "drum and base" et ça s'écrit drum and bass, et le poisson, ça se dit bass alors pourquoi est-ce que bass ça se dit base ? Je m'interroge, ça me déconcentre, ça m'irrite, je suis tendue des épaules, et hop : cercle vicieux : je danse comme un manche à balais.
Vous viendrez quand même avec moi la prochaine fois ?
1. Je crois que j'ai un souci fondamental, à savoir que les gens qui écoutent du métal sont cool, mais je n'aime pas du tout la musique (j'ai tout tenté, et avec la meilleure volonté du monde), alors que les gens qui aiment la techno sont des hipsters pénibles, mais j'aime beaucoup ce qu'ils écoutent. Je pense que ça doit faire de moi une hipster pénible, il ne faut pas se voiler la face. J'ai quand même toujours l'impression que... les anglais disent "it's not my crowd". C'est exactement l'impression que j'ai avec les fans de techno. D'un autre côté, ce n'est pas bien grave : la musique est tellement cool que ça ne m'empêche pas de sortir quand j'en ai envie, et des fois, il y en a des sympas quand même.
2. Même veine que le point n°1 : les gens qui écoutent du métal sont accueillants. Tu peux sortir dans une boîte toute bizarre avec que des gens habillés en noir avec des lentilles "pupilles de chèvre", ils viennent, ils discutent, et ils ne te posent pas de question sur la tête que tu as, même si tu ressemble à une comptable en goguette. Par contre, va en boîte ou à un festival pas en mini-jupe, et les gens insistent pour que tu te couvre de paillettes et que tu danses comme de fou : "Tu danses pas ? Danse ! Tu veux pas danser ? Ca se voit que c'est pas ton genre de musique !". Moi, comme expliqué dans le post précédent, je ne suis pas une Partynudel. J'aime bien être là, bouger un peu mes pieds, mais je suis pas Shakira, bordel, et je n'ai de comptes à rendre à personne. Dois-je indiquer à nouveau que danser quand on est une fille et qu'on fait 15 cm de plus que la moyenne des gens, c'est généralement embarrassant de bien des manières ?
Il faut noter cela dit que c'est un souci moins important en Allemagne qu'en Belgique, car en Allemagne, l'âge moyen dans les clubs est un peu plus élevé. ILoveTechno à Gand, les gens ont entre 18 ans et 18 ans-et-demi. SonneMondSterne, les gens ont entre 18 et 60 ans.
3. La relation bizarre et pas très saine avec la drogue. On en parle beaucoup ("Ecstasy, one for me", comme dirait Boysnoize) On en prend, aussi, pas mal (enfin, pas moi, hein...) En tous cas j'en avais plus ou moins jamais vu (en tout cas jamais en aussi grande quantité) que depuis que je sors un peu. Là, j'entend mon lecteur dire "oui, m'enfin, justement, si tu sortais pas avant, ça n'a rien de surprenant." C'est un argument valide, mais quand même.
Une fois, à ILT à Gand, justement, on était derrière un groupe de 5 jeunes (de 5 plus jeunes que moi, en tous cas) qui fumaient fumaient fumaient. Comme je suis une petite nature et qu'il faisait une chaleur à crever, je suis tombée dans les pommes. Quand je me suis réveillée, j'étais toujours dans la salle, il faisait toujours 50°, et les gens devant fumaient toujours autant. Il nous a fallu bien 10 minutes, à N et moi, pour réussir à sortir de là (j'admet, il a principalement fallu 10 minutes à N pour se traîner mon poids mort jusqu'à la porte, sachant que je faisais une moyenne de 5 pas avant de retomber par terre). On a été obligé de rester encore deux bonnes heures au festival, parce qu'on devait prendre le premier train pour rentrer à Bruxelles. Je devais ressembler grosso modo à Nosferatu, mais il y a un type qui a jugé nécessaire de venir me dire que je devrais danser plus et m'amuser. Il a eu de la chance que je ne lui croque pas la carotide, ce con.
4. Le côté adolescent attardé, personne ne me comprend, nous sommes les seuls à être cools, la société, elle pue. Peut-être dû au fait que le public à une moyenne d'âge de 18 ans, comme indiqué plus tôt, mais quand même. Genre le dernier truc de Birdy Nam Nam qui dit "I'm going wild for the night, f*** being polite". Oui. Alors oui. Mais enfin, quand même "f*** being polite"... Ca m'irrite. Moi, je ferais plutôt des remix de the Mamas and the Papas. Cela dit, j'adore Birdy Nam Nam, et celle là, elle est très bien.
5.La Drum'n'Bass. Enfin, soyons précis : c'est la Drum'n'Bass qui ne m'aime pas. Parce qu'en fait, moi je trouve ça vraiment coolos et assez intéressant. Mais pour quelqu'un qui déjà n'est pas Shakira sur du Shakira, et qui ne sait, généralement, pas quoi faire de ses bras, c'est super super chaud, vraiment. Aussi, ça se dit "drum and base" et ça s'écrit drum and bass, et le poisson, ça se dit bass alors pourquoi est-ce que bass ça se dit base ? Je m'interroge, ça me déconcentre, ça m'irrite, je suis tendue des épaules, et hop : cercle vicieux : je danse comme un manche à balais.
Vous viendrez quand même avec moi la prochaine fois ?
jeudi 10 janvier 2013
The dark side of the frog
Alors, pour aujourd'hui, encore une liste. Une liste que je comptais faire depuis un moment, même que je l'avais déjà commencée il y a quelques mois, tout en anglais, et que je ne l'ai jamais publiée. L'un des trucs cools avec Cologne, c'est mon colocataire, N. En fait, le truc le plus cool de Cologne, n'ayons pas peur de le dire, c'est mon colocataire N. Mieux que les stands de currywurst. Mieux que les TROIS Dunkin Donuts REUNIS. Et mon colocataire N, il aime la musique électronique. C'est un fan de techno. Moi, personnellement, comme il le dit si bien, je ne suis pas une "Partynudel". Partynudel, l'un de mes mots préférés en Allemand après Auspuff et kotzen, signifie fêtarde, mais évoque l'image bien plus sympa d'une coquillette en folie en train de mettre le feu au dance floor. Pas moi, donc. Mais ça ne m'empêche pas de bien aimer sortir...
Bref, de fait, il m'a emmenée avec lui, une paire de fois, puis plein de fois, puis à chaque fois, voir divers concerts et festiveaux. Oui, un festival, des festiveaux. Voilà donc 5 trucs que j'aime beaucoup avec la musique électronique. Demain, 5 trucs que j'aime moins.
1. La techno, en boîte, ça fait bouger. J'entend par là que ça fait vibrer ton intérieur. Ca fait danser, aussi, mais vu le niveau des basses, ça fait aussi, litéralement, bouger des trucs. Ca fait bouger tes entrailles, ça fait vibrer tes poumons, ça passe tes sinapses au sèche-linge. Après avoir bossé dur, ou beaucoup réfléchi, c'est exactement, précisément ce dont j'ai besoin. Peter Fox, qui est un chanteur allemand très très cool, dans une de ses chansons, dit "Bässe massieren eure Seele" : les basses massent votre âme. C'est un peu ça, même si c'est aussi (un tout petit peu) grandiloquant.
2. Personne ne s'attend à ce que tu discutes, tu peux donc te tenir debout là, écouter, écouter, te faire passer au sèche linge comme évoqué plus tôt, et réfléchir à des trucs idiots que tu auras oublié en sortant, mais c'est vraiment un très très bon moyen de se vider la tête.
3. Si tu t'ennuies parce que la musique est momentannément pourrie et que tu n'as rien de particulier à penser, tu peux regarder les hipsters danser. Surtout ceux qui ont un de ces machins mi-jean slim mi-pantalon de yoga. C'est très amusant.
4. Tu peux aussi jouer au jeux du tatouage. C'est le même jeux que le jeux du t-shirt, facilité dans notre cas par le fait que les gens ne portent pas d'habits. Ou genre très très peu. Un jean slim de yoga, mais rien au dessus.
5. (probablement le point le plus important) : on croit, quand on connaît pas -moi la première, d'ailleurs- qu'à part les basses, il n'y a pas grand chose à tirer de ce genre de musique. D'un côté, sans les basses, ça serait un tiers moins fun au moins, d'un autre côté, des fois, c'est super riche et intéressant et plein de bruits louches et de rythmes absolument parfaits. C'est pas du Mozart. C'est pas tout à fait de la musique. C'est un peu moins et un peu plus que de la musique. C'est fantastique.
Vous venez avec moi, la prochaine fois ?
mercredi 9 janvier 2013
A moon over Bourbon Street
Relancer la machine, lecteur, voilà ce qu'il faut faire. Dans l'idée, j'écris un petit post tous les jours/tous les deux jours. Je ne sais pas si je vais y arriver (surtout, je ne sais pas si je vais y arriver sans perdre les deux dernières personnes qui vérifient encore si j'écris une fois de temps en temps), mais c'est l'idée. Et l'idée d'aujourd'hui, c'est: 5 trucs à savoir sur mon appartement.
1. J'habite en face d'un concessionnaire Mercedes géant, dont mon beau-frère a un jour dit (avec raison, à 100%) qu'il ressemble à un Dalek. Donc à une cafetière, aussi, il faut le noter. Au dessus de ce concessionnaire Mercedes, ils ont installé l'étoile de la marque, un énorme machin de bien un mètre de haut, qui tourne et est éclairé façon Ibiza by night. Des fois, quand je me couche, je vois la lumière au travers de mes rideaux et je crois que c'est la lune. C'est poétique, peut-être, ou peut-être que c'est glauque, mais depuis que je vis en Allemagne, je confonds la lune avec l'étoile Mercedes...
2. Le sol de la salle de bain est surélevé, de sorte que le chambranle de la porte de la salle de bain est plus bas de dix centimètres que le reste des chambranles de porte de la maison, ce qui fait que je me ramasse le crâne régulièrement à la sortie de la douche. Toujours pas appris qu'il fallait baisser la tête en sortant.
3. L'un(e) des locataires précédent(e)s, un(e) que je n'ai pas connu(e), a collé plein de trucs louches dans des endroits bizarres. Une poésie, notamment, un truc qui explique qu'il ne faut pas s'attacher, jamais s'installer, et considérer chaque étape de la vie comme, justement, une étape vers quelque chose d'autre. Poésie que je vois systématiquement après m'être ramassé le crâne contre le chambranle de la porte, étant donné qu'elle y est scotchée. L'un(e) des locataires précédent(e)s voulait que je déménage avant même que je ne sois arrivée. C'est une jolie poésie, cela dit. Il ou elle a aussi collé un truc louche qui s'appelle "aime ton prochain" sur le plafond de la cuisine, au dessus d'une étagère, et a laissé des conseils yogasques dans des coins bizarres. Genre l'exercice magique où, pour la paix de l'esprit, il faut se boucher une narine et expirer très fort par l'autre. Moi j'ai des allergies chroniques. Pas de paix de l'esprit.
4. Les voisins d'en face ont de très jolies jardinières, avec des géraniums et plein d'autres trucs charmants dedans. De notre côté, depuis que je suis arrivée, il y a des affreux machins tout secs (probablement planté à l'époque par l'Homme/la Femme aux poésies). C'est même à se demander pourquoi on en a toujours, des jardinières... Je crois qu'il y a eu une vague tentative de plantage de thym, l'an dernier, à un moment où on avait temporairement oublié que Cologne, c'est le même climat que Novosibirsk. La blague, c'est que nous, on vit à Deutz (banlieue moche de Cologne, de l'autre côté du Rhin), et que les voisins habitent dans la vieille ville de Cologne. Chez eux, c'est beau, mais ils ont une vue pourrie, et chez nous, c'est pourri, mais au moins on a une jolie vue... Peut-être qu'un jour, j'achèterai des mini-moulins qui tournent dans le vent, tout plein de mini-moulins, et je les planterai dans la jardinière. Je sais qu'une vraie plante verte, c'est sans espoir.
5. Je crois que sous l'évier, il y a un tout petit monstre (invisible) qui mange les ustensiles de cuisine. C'est la seule solution, selon moi, pour expliquer les disparitions consécutives de notre râpe à fromage, de notre presse-purée et de 75% de nos papinettes. Je vais essayer de lui laisser les fourchettes en plastique qu'il y a dans mes salades, en offrande, avant qu'il ne s'attaque aux casseroles.
4. Les voisins d'en face ont de très jolies jardinières, avec des géraniums et plein d'autres trucs charmants dedans. De notre côté, depuis que je suis arrivée, il y a des affreux machins tout secs (probablement planté à l'époque par l'Homme/la Femme aux poésies). C'est même à se demander pourquoi on en a toujours, des jardinières... Je crois qu'il y a eu une vague tentative de plantage de thym, l'an dernier, à un moment où on avait temporairement oublié que Cologne, c'est le même climat que Novosibirsk. La blague, c'est que nous, on vit à Deutz (banlieue moche de Cologne, de l'autre côté du Rhin), et que les voisins habitent dans la vieille ville de Cologne. Chez eux, c'est beau, mais ils ont une vue pourrie, et chez nous, c'est pourri, mais au moins on a une jolie vue... Peut-être qu'un jour, j'achèterai des mini-moulins qui tournent dans le vent, tout plein de mini-moulins, et je les planterai dans la jardinière. Je sais qu'une vraie plante verte, c'est sans espoir.
5. Je crois que sous l'évier, il y a un tout petit monstre (invisible) qui mange les ustensiles de cuisine. C'est la seule solution, selon moi, pour expliquer les disparitions consécutives de notre râpe à fromage, de notre presse-purée et de 75% de nos papinettes. Je vais essayer de lui laisser les fourchettes en plastique qu'il y a dans mes salades, en offrande, avant qu'il ne s'attaque aux casseroles.
lundi 7 janvier 2013
God save the Queen
Bon.
Mon Blog est mort.
Mon blog est mort sur un dernier post qui n'est pas du tout à la hauteur. Mon blog est mort en Anglais, et si j'étais un tant soit peu cohérente, je continuerais à l'écrire en Anglais. C'était un peu le but, quand même, après tout.
Cela dit, ça fait maintenant deux ans (même deux ans et un petit mois) que j'habite en Allemagne, qui sait ce que ça pourrait faire à mon français !! Qui sait si ma maladie des parenthèses ne va pas me ressaisir, qui sait si je ne vais pas perdre tout mon style, et prendre l'accent alsacien de l'écrit ??
Mon blog et mort, aussi, et mon blog me manque (un peu). Les listes, les âneries, un peu de tout, ça me manque. Aussi, les blogs d'autres gens me donnent envie de ré-écrire plus. Alternativement. Soit ils me donnent envie d'écrire de nouveau, soit ils me donnent envie d'arrêter tout et d'aller me cacher sous mon lit parce que je ne suis pas à la hauteur, mais je pense qu'il ne faut pas se laisser abattre, you'll never shine if you don't glow, chacun son machin et tout et tout.
Donc. Je vous propose. Je vais essayer d'écrire plus souvent. Je vais essayer d'écrire en français (au moins en partie). Je vais essayer de relancer un peu la machine bloguesque. Et si jamais ça marche pas, au moins, mon blog ne sera plus coincé sur ce même post déprimo-étrange au sujet de Jane Eyre avec une vidéo de fan-girl comme illustration. How about that ? (Ah, oui, parce que je ne vous promet pas de ne pas imiter Mia Frye, hein. Ecrire en français, c'est mignon, mais il ne faut pas trop m'en demander quand même).
Mon blog est mort, donc. Vive mon blog !
Mon Blog est mort.
Mon blog est mort sur un dernier post qui n'est pas du tout à la hauteur. Mon blog est mort en Anglais, et si j'étais un tant soit peu cohérente, je continuerais à l'écrire en Anglais. C'était un peu le but, quand même, après tout.
Cela dit, ça fait maintenant deux ans (même deux ans et un petit mois) que j'habite en Allemagne, qui sait ce que ça pourrait faire à mon français !! Qui sait si ma maladie des parenthèses ne va pas me ressaisir, qui sait si je ne vais pas perdre tout mon style, et prendre l'accent alsacien de l'écrit ??
Mon blog et mort, aussi, et mon blog me manque (un peu). Les listes, les âneries, un peu de tout, ça me manque. Aussi, les blogs d'autres gens me donnent envie de ré-écrire plus. Alternativement. Soit ils me donnent envie d'écrire de nouveau, soit ils me donnent envie d'arrêter tout et d'aller me cacher sous mon lit parce que je ne suis pas à la hauteur, mais je pense qu'il ne faut pas se laisser abattre, you'll never shine if you don't glow, chacun son machin et tout et tout.
Donc. Je vous propose. Je vais essayer d'écrire plus souvent. Je vais essayer d'écrire en français (au moins en partie). Je vais essayer de relancer un peu la machine bloguesque. Et si jamais ça marche pas, au moins, mon blog ne sera plus coincé sur ce même post déprimo-étrange au sujet de Jane Eyre avec une vidéo de fan-girl comme illustration. How about that ? (Ah, oui, parce que je ne vous promet pas de ne pas imiter Mia Frye, hein. Ecrire en français, c'est mignon, mais il ne faut pas trop m'en demander quand même).
Mon blog est mort, donc. Vive mon blog !
jeudi 1 décembre 2011
Nothing is written
I've been to the cinema, reader. I don't know exactly what happened, but it got me all crazy. Not the film itself, more the way back... I walked, for like an hour, and upon coming home, I felt like a sock: turned completely inside out, with a few strings hanging out.
I've been to see Jane Eyre, actually, and I knew upon going that it was going to be a weird experience, and that I probably wouldn't enjoy it. But hey, it's Jane Eyre, it's my favorite book in its own way, it's important, and I wouldn't have missed it. I did not like it (big surprise there), but how could you possibly get angry at someone for failing at an impossible task? I don't actually think it could have been any better. I think probably Charlotte Brontë would have approved, and the girls next to me at the cinema had obviously never read the book and got out intending to do it. So, well, mission accomplished, I guess.
Please forgive the crappy photo-video thing I just had no idea for a picture, and I really like the song, and find it appropriate.
I personally think that filming Jane Eyre is impossible. All the details matter too much. All that she says, all that he says, all the "little" characters on the side (her nurse at Gateshead, her teacher friend at Lowood, everyone matters in their own way). I think that's what makes it such a good book, actually, there's hardly anything that's not useful (only St John, if you ask me. Not useful at all, and a terrible bully, as well as a bore. Someone should rid us of St John once and for all. He's insufferable. Yes. I said it. Insufferable.)
I would have made it differently, of course. I would have added more of this, and cut a few of these long shots of her walking under blossoming cherry trees, but honestly, there were really, really good ideas. I think what I would do is make an 8 hour long version, with EVERYTHING in it, except maybe make Lowood slightly shorter, and St John slightly less annoying The trouble is, in order to produce all this, I'd probably have to make some concessions. Like put a huge battle in it. With orcs, and elves, and someone screaming "Haldir! To the gate!", and probably she'd need a sidekick. I don't think Jane Eyre would be quite the same with Jar Jar Bings telling her to "cheer up, missi".
Two things I can't forgive, though, even though it's perfectly well cast, made me cry, and did turn me inside out, after all (that must mean something): Rochester never says "He would not rue his bloody blunder more than I now rue mine", and that's like filming Hamlet but cutting the part when he says "To be, or not to be", and also he doesn't accuse her of trying to drown him in his sleep, which is one of my favorite parts of the book, and which was exactly the excerpt that they chose to print in the leaflet that they distributed at the cinema. Why would you make me read that scene again, make me want to see it very badly, and then not put it in? Why? I do not understand it.
Anyway. Do go see it, though, it was actually good. I did not like it.
lundi 12 septembre 2011
I may tarry a while...
"If I'm late, don't wait
Go home without me
I may tarry a while
'Cause I need to know
Before I go :
How come the devil smiles"

I have not been writing here in forever, and I'm kind of missing my blog. Actually, I think what I'm missing is inspiration. And I mean that as in "I miss you" not as in "there's no coffee left" (I am making very little sense, and hope that you can read my mind...)
In any case, part of the things I do when I want inspiration is I go for a walk. Nothing new, of course, but walking tends to help me think clearer. Or maybe not clearer, but in a more focused manner.
So this summer, in order to look for inspiration, I've been going for walks in the night. Yeah, because I'm too cool for school, and walking during the day is so yesterday. Actually, here is a list of 5 good reasons to go have a nice walk by night, especially if you live in Cologne.
1. It prevents you from being reduced to a smouldering mess on the pavement. After a long, hot day of summer, when it's time to go to bed, but you don't want to get between the sheets because they're going to be sticky and you'll be too warm, just turn all the lights off, open the window very wide, put on a t-shirt, and walk off for an hour. Things will be much better when you come back (supposedly. Sometimes, a giant moth may decide to settle in while you're away, and then you'll have to chase it through the room, which will help you build out a nice little sweat, and then you're doomed to go back and have another little walk.)
2. There's no better opportunity to pretend you're a ninja fighter. Or a medieval princess. Or a gothic vampire warrior. Or a drug dealer. No one's on the streets, and you can just go ahead and be whatever you like. Depending on what your MP3 player decided to choose. (Respectively the Kung Fu Panda soundtrack, Emily Portman, weird techno stuff roommate N gave me or the "The Wire" soundtrack).
3. There's no better opportunity to be cheesy. If you're alone. Because in fact, it's not a necessary condition. Sometimes, going for a walk at night WITH someone is even cooler. But if that option's out, then you can go alone and have the cheeziest thoughts ever. You know, some of the thoughts when you're convinced you've found some Sacred Snippet of Truth. Actually, you've forgotten all about them by the time you reach your front door again, but still, it's nice.
4. It's cheap and romantic. It's actually not romantic at all, it's just walking in the night, but then you can claim that you "like to take long walks in the night". Kind of like "I'm writing a novel actually" or something. And it's sport without being sport, as well, which is wonderful. Ok, it's not sport at all, but calory-wise, it's still better than to sit on my couch, I guess.
5. It gets you acquainted with your neighbourhood in a very different way. It's in the dark, and there's no one around, so if you like you can stop and have a closer look at the grafiti, or maybe even stop and READ them (in my neighbourhood in Cologne, we've got a crazy person writing whole political pamphlets on the walls... Very strange. I don't understand anything, I just wonder where the guy came from, because he seems to know what he's talking about. I'd bet on a rogue European MP, driven mad by a 5 hours meeting on the correct length of shoe laces.) I'd say "you can stop in your tracks and look at the stars" as well, only I tried that the other day, and it turns out there actually was someone on the street and he stared at me like I was nuts (some people just don't get cheaply romantic, do they??)
Anyway. It's time for me to get back to my vocab list for my contract tomorrow (which, as it turns out, is much cooler than I expected it to be, so life's good). Have a nice night, and sweet dreams, reader!
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