1. J'habite en face d'un concessionnaire Mercedes géant, dont mon beau-frère a un jour dit (avec raison, à 100%) qu'il ressemble à un Dalek. Donc à une cafetière, aussi, il faut le noter. Au dessus de ce concessionnaire Mercedes, ils ont installé l'étoile de la marque, un énorme machin de bien un mètre de haut, qui tourne et est éclairé façon Ibiza by night. Des fois, quand je me couche, je vois la lumière au travers de mes rideaux et je crois que c'est la lune. C'est poétique, peut-être, ou peut-être que c'est glauque, mais depuis que je vis en Allemagne, je confonds la lune avec l'étoile Mercedes...
2. Le sol de la salle de bain est surélevé, de sorte que le chambranle de la porte de la salle de bain est plus bas de dix centimètres que le reste des chambranles de porte de la maison, ce qui fait que je me ramasse le crâne régulièrement à la sortie de la douche. Toujours pas appris qu'il fallait baisser la tête en sortant.
3. L'un(e) des locataires précédent(e)s, un(e) que je n'ai pas connu(e), a collé plein de trucs louches dans des endroits bizarres. Une poésie, notamment, un truc qui explique qu'il ne faut pas s'attacher, jamais s'installer, et considérer chaque étape de la vie comme, justement, une étape vers quelque chose d'autre. Poésie que je vois systématiquement après m'être ramassé le crâne contre le chambranle de la porte, étant donné qu'elle y est scotchée. L'un(e) des locataires précédent(e)s voulait que je déménage avant même que je ne sois arrivée. C'est une jolie poésie, cela dit. Il ou elle a aussi collé un truc louche qui s'appelle "aime ton prochain" sur le plafond de la cuisine, au dessus d'une étagère, et a laissé des conseils yogasques dans des coins bizarres. Genre l'exercice magique où, pour la paix de l'esprit, il faut se boucher une narine et expirer très fort par l'autre. Moi j'ai des allergies chroniques. Pas de paix de l'esprit.
4. Les voisins d'en face ont de très jolies jardinières, avec des géraniums et plein d'autres trucs charmants dedans. De notre côté, depuis que je suis arrivée, il y a des affreux machins tout secs (probablement planté à l'époque par l'Homme/la Femme aux poésies). C'est même à se demander pourquoi on en a toujours, des jardinières... Je crois qu'il y a eu une vague tentative de plantage de thym, l'an dernier, à un moment où on avait temporairement oublié que Cologne, c'est le même climat que Novosibirsk. La blague, c'est que nous, on vit à Deutz (banlieue moche de Cologne, de l'autre côté du Rhin), et que les voisins habitent dans la vieille ville de Cologne. Chez eux, c'est beau, mais ils ont une vue pourrie, et chez nous, c'est pourri, mais au moins on a une jolie vue... Peut-être qu'un jour, j'achèterai des mini-moulins qui tournent dans le vent, tout plein de mini-moulins, et je les planterai dans la jardinière. Je sais qu'une vraie plante verte, c'est sans espoir.
5. Je crois que sous l'évier, il y a un tout petit monstre (invisible) qui mange les ustensiles de cuisine. C'est la seule solution, selon moi, pour expliquer les disparitions consécutives de notre râpe à fromage, de notre presse-purée et de 75% de nos papinettes. Je vais essayer de lui laisser les fourchettes en plastique qu'il y a dans mes salades, en offrande, avant qu'il ne s'attaque aux casseroles.
4. Les voisins d'en face ont de très jolies jardinières, avec des géraniums et plein d'autres trucs charmants dedans. De notre côté, depuis que je suis arrivée, il y a des affreux machins tout secs (probablement planté à l'époque par l'Homme/la Femme aux poésies). C'est même à se demander pourquoi on en a toujours, des jardinières... Je crois qu'il y a eu une vague tentative de plantage de thym, l'an dernier, à un moment où on avait temporairement oublié que Cologne, c'est le même climat que Novosibirsk. La blague, c'est que nous, on vit à Deutz (banlieue moche de Cologne, de l'autre côté du Rhin), et que les voisins habitent dans la vieille ville de Cologne. Chez eux, c'est beau, mais ils ont une vue pourrie, et chez nous, c'est pourri, mais au moins on a une jolie vue... Peut-être qu'un jour, j'achèterai des mini-moulins qui tournent dans le vent, tout plein de mini-moulins, et je les planterai dans la jardinière. Je sais qu'une vraie plante verte, c'est sans espoir.
5. Je crois que sous l'évier, il y a un tout petit monstre (invisible) qui mange les ustensiles de cuisine. C'est la seule solution, selon moi, pour expliquer les disparitions consécutives de notre râpe à fromage, de notre presse-purée et de 75% de nos papinettes. Je vais essayer de lui laisser les fourchettes en plastique qu'il y a dans mes salades, en offrande, avant qu'il ne s'attaque aux casseroles.
3 commentaires:
Hiiiiiiiii!!
(Bon, je vais lire maintenant)
Tous les jours ? TOUS LES JOURS ?!?
C'est Byzance !
Oui, alors, c'est le plan, mais ça serait un peu surprenant :) C'est parce que si je réfléchis trop longtemps, je décide de pas poster, alors bon...
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